
diffusions :
2004 : UFR Arts Plastiques St Charles - Paris 1 Panthéon Sorbonneon line : www.eqoon.com / de 2004 à 2006 : www.cinematicfilm.com (site supprimé)
2005 : Festival Cinématocronomisonores à l'OPA (Paris)
2005 : Centre Culturel des Halles (Paris)
2005: Festival Forum de La Clef - Centre des Arts et de la Culture
St Germain en Laye
2005 : Festival Underground Pictures (Ozoir le Breuil)
2005 : Festival Pigalle Estival au Divan du Monde (Paris)
2005 : Festival Electro-Visions au Rachdingue (Espagne)
2006 : Festi'Valdoise du Court au Cinéma Le Conti (L'isle adam)
2006 : OPTICA International Art Video Festival (Gijon - Espagne)
2007 : Festival Pro(ject) - Nancy
2007 : soirée projection à La Fonderie (Fontenay sous Bois)2007 : Dorothy's Gallery (projection-débat : le "je" filmé) (Paris)
2007 : Art Cité 2007 - Exposition collective "Corps et âmes" - Fontnay sous Bois
2007 : Shoot Off Art Video à l'espace Canopy (Paris)
2007 : 42 Heures Chrono (Montargis)
2010 : Nuit Blanche (off) - Le Dressing - (Paris)
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2012 : LOSING CONTROL @raumD - Maison pour les arts électroniques-Bâle (Suisse)
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2013 : Exposition collective - Lauréates du BOOM T - Galerie Lulu Mirettes - Toulouse
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texte d'accompagnement :
Montrer sous la peau dévoilée une affectivité en puissance : l’espace du corps comme espace émotionnel. Le visage est escamoté par la pose, on ne donne à voir qu’un dos : androgyne. Le dos : là où le mouvement prend sa source, « micro-mouvements » ambigüs, d’un personnage « Beckettien » empêtré dans son propre corps ou, dont les ailes (encore) invisibles, seraient elles-mêmes empêtrées, comme celles d’un insecte en train de muer.
Dans la tradition Bouddhiste le pied contient tout le corps, du talon aux orteils il inscrit le devenir de l’être humain. C’est sur le pied, « cette ordure de la figure humaine » selon Bataille, que repose tout le corps, et qui en cas de défaillance entraîne la chute. C’est lui, qui nous relie au sol et nous rappelle notre condition d’individus lourds, inexorablement reliés aux bassesses de la terre et nous pousse au désir ascensionnel, à cette obsession de verticalité, corollaire de la peur du gouffre : « l’expérience de la chute est celle de toutes nos peurs ».
Le rythme lancinant, de l’image et du son, de la vidéo : Phèdre ou la démangeaison des ailes, en une accélération symptomatique (symptôme = tomber avec), entraîne la danseuse dans un tourbillon vertigineux et la conduit dans une chute au ralenti, caractéristique du vol onirique, et la fait glisser hors du cadre, laissant derrière elle l’imminence de la chute comme une dépouille hors d’usage .